La Chambre Nationale d’Agriculture de Guinée a participé activement à l’organisation des états généraux de l’agriculture et de l’élevage. Les chambres préfectorales et régionales ont participé avec les acteurs du monde rural aux recueils et au partage de toutes les informations. Lors du lancement des assises le 03 Juillet 2024 à Conakry, dans son discours de circonstance, la Première Vice-Présidente de la Chambre Nationale d’Agriculture de Guinée, a salué les efforts consentis par les autorités de la transition.
« Ces états généraux de l’Agriculture qui sont à leur dernier virage, constituent encore une preuve supplémentaire de l’attachement des autorités de la transition à la cause du monde rural. De la hausse des dotations budgétaires à l’adoption des lois, en passant par la multiplication des projets, les agriculteurs se sentent de mieux en mieux intégrés aux priorités du gouvernement. »
Madame Madina Dansoko a aussi souhaité voir les acteurs du monde rural mis dans de meilleures conditions pour lutter contre la pauvreté en Guinée.
« Notre souhait le plus ardent et le plus légitime, est de voir ces efforts continuer car, selon les données du dernier recensement national de l’agriculture et de l’élevage, la population agricole de notre pays se chiffre à 8 345 134 personnes soit près de 70% de notre population de loin la plus grande occupation des Guinéens. Ainsi, l’agriculture n’est pas qu’un simple outil de renforcement de la sécurité alimentaire, elle est surtout et avant tout une source de revenus pour la majorité des guinéens, donc le meilleur moyen pour combattre la pauvreté et la précarité. »
La Première Vice-Présidente de la CNA dit compter encore sur le soutien des autorités du CNRD, qui, depuis leur arrivée, ont toujours accompagné les agriculteurs.
« Grâce aux soutiens apportés aux agriculteurs sous l’ère du CNRD, beaucoup de progrès ont été réalisés, notamment l’accès aux intrants, à la mécanisation et au financement. Ces différents appuis ont permis d’obtenir des résultats importants, y compris la fourniture régulière en œufs de consommation, en igname ou en pomme de terre, et la baisse progressive des importations de riz. »
Pour faciliter la tâche aux autorités, Madame Madina Dansoko a aussi demandé aux acteurs du monde rural de partager toutes leurs préoccupations pour permettre au gouvernement de prendre les dispositions nécessaires.
« Au nom de notre Président et du bureau consulaire de la Chambre, je vous invite à nous honorer comme vous l’avez toujours fait, par votre participation de qualité, votre entente et votre sérieux dans le travail.
Exprimez-vous sans hésitation sur les difficultés les plus cachées que vous subissez, mettez en valeurs les bonnes initiatives du gouvernement, pour que les bonnes choses puissent être renforcées, et les mauvaises combattues. »
